Nommé bi en chinois, il est fait de poils d’animaux (chèvre, belette, lièvre, martre, loup, cheval, etc.) montés sur un manche, le plus souvent en bambou ou en bois précieux. Sa fabrication requiert de très nombreuses opérations. La tête est formée d’un mélange de poils de longueurs différentes, ce qui permet de retenir une réserve d’encre qui sera ensuite relâchée selon la pression exercée sur sa pointe lors du contact avec le papier. Neufs, les poils sont légèrement enduits de colle dont on se débarrasse facilement en lavant le pinceau à l’eau froide.

Le calligraphe choisit son pinceau en fonction de l’écriture qu’il souhaite pratiquer; la taille du pinceau, la nature de ses poils varient selon le style et la grosseur des caractères.

Dans une boutique spécialisée le choix est impressionnant et, encore une fois, il faut insister sur le fait que le prix d’un pinceau ne détermine pas nécessairement sa qualité. Il est parfois possible d’essayer un pinceau avant d’en faire l’achat, certaines boutiques ayant à cette fin un papier spécial sur lequel on peut utiliser un pinceau simplement trempé dans de l’eau.