La pierre à encre – yan

photo © Michel Dubreuil

La pierre à encre – yan en chinois – fait partie du matériel du calligraphe. Faite de schiste, elle comporte une partie plane et une autre creuse, que les Chinois appellent le « puits ». Pour préparer l’encre, on verse quelques gouttes d’eau sur la partie plane et, tout en tenant le bâtonnet d’encre à la verticale, on décrit un mouvement circulaire sur la pierre pour progressivement délayer l’encre jusqu’à obtention d’une pâte onctueuse qui s’accumule dans le « puits ». La pierre sert alors d’encrier, d’outil pour enlever le trop-plein d’encre et lisser la pointe du pinceau.

Une bonne pierre à encre doit être fine, lisse, douce au toucher, dense et ne doit pas être perméable. Très sobres ou très ornementées, variées dans leur taille, leur forme et leur couleur, ce sont de véritables œuvres d’art qui sont d’ailleurs, elles aussi, objets de collections. Les meilleures pierres à encre viennent de Duan, une région du sud de la Chine; leur réputation tient à la qualité du minerai exploité. La gamme des prix est vertigineuse et il n’est pas évident de reconnaître la qualité d’une pierre sans une solide expérience préalable.

2 avis au sujet de « La pierre à encre – yan »

  1. Merci Françoise de partager ces connaissances. Très intéressant même si on ne fait pas de calligraphie. Ce site est inspirant!

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